LinkedIn n’est plus ce réseau lisse, ultra-corporate et presque aseptisé qu’il était encore il y a cinq ans. Aujourd’hui, vos posts les plus performants ne sont probablement pas ceux où vous expliquez la mise en place de votre nouvelle stratégie marketing… mais ceux où vous racontez un échec professionnel, un déclic, une leçon apprise sur le terrain.
Ce n’est pas un accident. C’est un choix.
LinkedIn privilégie désormais les contenus personnels, pas pour faire plaisir aux créateurs, mais parce qu’ils génèrent précisément ce que la plateforme recherche : de l’attention, des conversations, et du temps passé.
🚀 En tant qu’agence spécialisée dans la génération de leads, chez Kobalt, nous observons chaque jour cet effet : les posts “humains” créent l’engagement… et cet engagement améliore la portée de toute la ligne éditoriale d’un profil ou d’une page entreprise.
Mais pourquoi LinkedIn pousse-t-il autant ce type de contenu ? Et comment en profiter intelligemment sans tomber dans la surenchère émotionnelle ?
C’est ce que nous allons analyser.
L’évolution récente de LinkedIn : d’un réseau pro à un réseau social “humain-first”
Pendant longtemps, LinkedIn a été le dernier bastion “strictement professionnel”.
Photo sérieuse, ton formel, annonces corporate dignes de communiqués de presse… Le tout avec une ambition : rester éloigné des codes des autres réseaux sociaux.
Puis un phénomène massif a émergé : les créateurs de contenu professionnels. Des individus, employés ou indépendants, capables de capter l’attention mieux que certaines marques.
LinkedIn a vu là une opportunité stratégique :
➡️ S’ils ne devenaient pas un réseau où les créateurs s’expriment, ils allaient perdre des parts de marché face aux autres plateformes.
Alors la plateforme a évolué :
- Mise en avant des contenus conversationnels
- Apparition des newsletters internes
- Boost des créateurs réguliers
- Nouvelles logiques de diffusion centrées sur la qualité relationnelle
Ce changement n’est pas anodin : LinkedIn est devenu un espace où l’on vient moins “chercher un job” que suivre des personnes, leurs idées, leurs contradictions, leurs histoires.
Pourquoi les contenus personnels performent mieux : ce que l’algorithme recherche vraiment
Beaucoup pensent que LinkedIn “favorise” les posts personnels. En réalité, LinkedIn favorise ce qui génère une conversation authentique. Et les contenus personnels… en déclenchent davantage.
Ce que l’algorithme mesure
Même si LinkedIn ne dévoile jamais précisément ses règles, on connaît les signaux clés :
- Commentaires longs (preuve que le post déclenche une réflexion).
- Réponses aux commentaires (le créateur nourrit le débat).
- Partages (effet de recommandation sociale).
- Temps passé à lire le post (indicateur de valeur perçue).
Or, qu’est-ce qui crée ce type de réactions ? Une opinion. Une expérience. Une histoire.
Pas une annonce corporate.
Autrement dit :
👉L’algorithme ne favorise pas le personnel.
👉Il favorise le narratif et le conversationnel.
👉Et le personnel offre naturellement plus de matière pour ça.
Le vrai enjeu : l’identification émotionnelle et la viralité conversationnelle
Un post personnel n’est pas puissant parce qu’il parle de votre vie. Il est puissant parce qu’il réveille une émotion partagée.
Quand vous racontez :
- Un conflit interne,
- Un changement difficile,
- Un apprentissage,
- Une remise en question,
Vous touchez quelque chose de fondamental : l’autre se reconnaît.
Ce mécanisme d’identification émotionnelle est universel. Et c’est ce qui transforme un simple post en conversation.
Deux types de contenus personnels existent
- Le personnel utile :
- “Ce que j’ai appris quand j’ai échoué dans ce projet.”
- “Comment j’ai surmonté une difficulté professionnelle.”
→ Intime, mais utile, inspirant, pratique.
- Le personnel gratuit :
- “J’ai eu une panne d’oreiller ce matin.”
- “Regardez mon chat sur mon clavier.”
→ Sans valeur, sans lien professionnel.
LinkedIn privilégie évidemment le premier. Le second n’apporte rien à votre image pro et finit par fatiguer votre audience.
Le risque du “tout personnel” : la saturation et la perte de crédibilité
À force de mettre en avant les contenus personnels, LinkedIn a créé un effet pervers : certains créateurs ne publient plus que cela. Et les conséquences se voient vite. L’audience se fatigue, la substance professionnelle disparaît progressivement, l’image de crédibilité s’effrite et la frontière entre storytelling et exhibitionnisme devient de plus en plus floue.
Encore une fois : ce qui fonctionne, ce n’est pas de “raconter sa vie”. C’est raconter des expériences qui éclairent des enjeux professionnels.
Chez Kobalt, on observe souvent ce problème chez les dirigeants : Ils commencent à poster, voient que le personnel fonctionne, montent en visibilité… puis se retrouvent enfermés dans un rôle qui n’alimente plus le business.
Le personnel ne doit pas remplacer l’expertise. Il doit l’amplifier.
Comment les entreprises peuvent utiliser le personnel intelligemment ?
Le vrai enjeu aujourd’hui n’est pas : Faut-il publier du personnel ?
Mais plutôt : Comment l’intégrer stratégiquement dans une ligne éditoriale cohérente ?
Un bon contenu personnel professionnel doit respecter trois critères simples.
L’expertise : Le post doit servir vos compétences, votre domaine ou votre vision.
L’expérience : Il doit partir d’une histoire réelle, vécue, incarnée.
L’histoire : Il doit être raconté de manière humaine, structurée et authentique.
En pratique, cela peut donner :
- Les coulisses d’un projet complexe
- Un apprentissage issu d’un échec pro
- Un avis tranché basé sur des années de métier
- Une anecdote client (anonymisée) qui illustre un enjeu business
- Une réflexion personnelle liée à une tendance sectorielle
Les erreurs les plus fréquentes en publication de contenus
Les erreurs les plus fréquentes sont finalement toujours les mêmes. Beaucoup publient du personnel sans véritable objectif, s’exposent trop en mélangeant vie privée et vie professionnelle, cherchent d’abord le like plutôt que la valeur, racontent des histoires qui n’ont aucun lien avec leur activité ou forcent un storytelling qui sonne faux. Ces dérives nuisent à la crédibilité et brouillent le message plutôt que de le renforcer.
LinkedIn valorise les contenus personnels parce qu’ils créent de vraies conversations.
Parce qu’ils engagent. Parce qu’ils retiennent.
Mais cela ne signifie pas qu’il faille se transformer en influenceur émotionnel.
Le personnel ne fonctionne que s’il est sincère, maîtrisé, utile et cohérent avec votre activité.
Aujourd’hui, les entreprises qui performent sur LinkedIn sont celles qui savent équilibrer :
- L’humain,
- L’expertise,
- Et la stratégie éditoriale.
💪 Et c’est exactement ce que nous construisons chez Kobalt : des contenus qui racontent, qui engagent… et qui servent concrètement la génération de leads.



